L'esprit du diplôme

Le diplôme conserve la possibilité de présenter à l’examen des productions réalisées en classe. Il aura fallu du temps pour comprendre que les attentes des PME étaient davantage tournées vers des techniciens sachant faire et non vers des « stratèges» de la communication, même si la stratégie est une dimension importante du métier.

Les étudiants sont supposés se familiariser suffisamment avec les logiciels et d'outils numériques pour être capable de produire des supports de communication exploitables. Le problème est que le bricolage avec la suite Adobe ou équivalent n’est qu’une partie émergée de l’iceberg. En effet, qui dit « Mise en œuvre de contenus web dynamiques et présentations multimédia » dit traitements de fichiers audiovisuels… photo, vidéo et sauf erreur de ma part, du son ! Du fait, si l'intention est bonne, il reste à trouver des étudiants prêts à s'investir suffisamment pour acquérir la maîtrise technique initialement visée. Même s’il ne s’agit pas de former des graphistes, des réalisateurs etc. une simple initiation représente un travail intéressant mais considérable.

Du droit indispensable

Le droit qui cadre la future profession est encore valorisée. Le programme de droit supposé être « dispensé » lors des ateliers ne bénéficie ni d’un volume horaire imposé, ni d’une évaluation spécifique. En langage étudiant et administratif, cela signifie malheureusement « ne compte pas ». Pourtant, ledit programme est volumineux… Certes il ne s’agit pas de faire des juristes… mais on ne fait pas de demi-mesure avec les règles et lois, on les connaît ou on ne les connaît pas ! La prise en compte des notions de droit de la communication est l’une des finalités des épreuves écrites. Le droit est également présent dans les blocs de compétences pour les oraux (E4 et l’optionnel entrepreneuriat). On peut s’attendre à des discussions avec les jurys lors des épreuves professionnelles. C’est encore un peu léger par rapport à ce que les étudiants sont supposés apprendre pour bien faire….